Ce rendez-vous du mois de janvier organisé par « Le sou des écoles » à Saint Paul Trois Châteaux, dans la Drôme, a donné l’occasion, comme chaque année à quelques bénévoles de notre association de se rendre aux journées professionnelles. Faîtes de conférences et de tables rondes pour une déclinaison de la thématique. Elles ont pu écouter et débattre avec:
Martin JARRIE créateur de l’affiche de la 32 ème Fête du livre
Avec Rêveur de cartes (Gallimard jeunesse) Jarrie nous invitge à la découverte de pays dont les géogrphes n’ont jamais parlé : la principauté d’Octogonie, les îles Molles, la mer des Impairs, etc… Un peintre et illustrateur pour la presse, l’édition et la publicité en France ainsi qu’aux Etats-Unis. Sa peinture, libre, entre surréalisme et art contemporain,offre au lecteur de longues heures de promenade contemplative.
Marie MANUELIAM sur les albums transgressifs et fondamentaux.
Elle est dans l’association PROMOTION DE LA LECTURE
Par essence, toute littérature est transgressive, mais, lorsque le destinataire est un enfant, surtout s’il est assez jeune, une certaine frilosité s’installe. Les limites et les tabous se conjuguent aux desseins et aux craintes des adultes (qu’elles soient ou non fondées) pour que s’exercent des formes de censure. Pourtant, certains albums jugés transgressifs comptent aujourd’hui parmi les incontournables, tandis que d’autres sont exhumés au rythme des prises de conscience. Et les enfants dans tout ça?
Valérie CUSSAGUET, éditrice aux Fourmis Rouges.
Ces éditions ce sont des artistes divers aux écritures, littéraires ou graphiques, très personnelles. Ce sont aussi des livres uniques, où l’objet est pensé en cohérence avec le contenu et l’univers de chaque créateur. Les fourmis rouges s’efforcent de publier des albums suscep- tibles de réunir enfants et adultes autour d’un même plaisir de lecture.
Par vidéo conférence
Anne ROLLAND est psychologue clinicienne de formation psychanalytique à l’université d’Angers.
Les censeurs moraux prétendent protéger les enfants et les adolescents en condamnant les livres qui dérangent un certain confort fondé sur le déni. Ils espèrent occulter les choses importantes de la vie, en niant la capacité à prenser des enfants, et en entretenant un mensonge sur le sens de la vie et les peurs que tout être humain expérimente dès son plus jeune âge. La littérature est une source intarissable et diversifiée de représentations imaginaires du monde et de soi. Priver les enfants et les adolescents de ces histoires constituantes pour leur pensée revient à les exposer délibérément à tous les dangers.